Je m'appelle Virginie, j'ai 40 ans, je suis maman et professionnelle de la petite enfance. J'ai travaillé plusieurs années en crèche, puis j'ai lancé mon activité d'accompagnement postnatal : Maman Plume.

Je me déplace chez les jeunes parents/mamans pendant les jours, semaines ou mois qui suivent la naissance du bébé. En fonction de leurs besoins et de leur choix, je viens plusieurs heures par semaine pendant plusieurs semaines ou mois.

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Mon rôle est avant tout de soutenir les parents sur le plan émotionnel, parental et logistique.

Par ma présence, mon objectif est de les soulager dans leur quotidien, et de briser l’isolement que les jeunes mamans peuvent ressentir, en particulier une fois que le co-parent a repris son activité salariée.

En se retrouvant seule avec son bébé, on peut se sentir envahie d’une grande fatigue, de doutes, parfois d’anxiété et d’angoisses face à cette nouvelle vie et ces nouvelles responsabilités.

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Certaines familles sont bien entourées par des parents, frères et soeurs, ami.e.s…,  Ces personnes "ressources" viennent les aider, prendre le relais pour que les parents se reposent. Cela est essentiel pour que les premiers instants dans cette nouvelle organisation familiale se passe en douceur.  Aujourd’hui, dans notre société où les familles vivent parfois loin, les ami.e.s sont occupé.e.s dans leur travail et leur quotidien, tous les parents ne peuvent pas bénéficier de cette aide si précieuse. C'est pour cela que je suis là.

Je suis à leur côté pour les soutenir dans leur leurs choix concernant le sommeil, l’allaitement, les aider surtout à avoir confiance en leurs compétences de parents. Je suis présente également pour les libérer de la charge mentale : rangement, ménage, lessives, repas. Et dans tout cela, je serai une présence, un réconfort, un soutien. Il est primordial de chouchouter la jeune maman !

 

Je ne remplace en aucun cas une sage-femme. Je suis davantage un relais entre la famille et les professionnel.le.s de santé. Seulement 22% des mères disent vivre « sereinement » leur post-partum. Et 35% disent n’avoir pas parlé de leurs émotions après leur accouchement (selon un sondage opinionway pour Qare de 09/2021).

Pourtant, beaucoup de femmes n’osent pas contacter leur sage-femme car elles estiment aller bien. Cela ne les empêche pas d’être envahies de questions, de doutes et d’avoir besoin de soutien. En étant auprès d’elles, je les réoriente dès que le besoin s’en fait sentir vers leur sage-femme, leur médecin ou un.e psychologue.

En France : environ 30% des mamans connaissent une DPP (selon ce même sondage). Ce chiffre est réduit de moitié aux Pays-Bas, où les parents bénéficient de la présence chez eux d’une « kraamzorg » pendant les 8 jours suivant l’accouchement.

 

Ces chiffres ne sont pas une fatalité. En plus du suivi médical, en étant bien entourés, choyés, valorisés, déchargés des tâches du quotidien, les parents peuvent commencer leur nouvelle vie de famille avec douceur et dans le bien-être.

J’ajouterai qu’en accordant plus d'attention au bien-être de la maman pendant son post-partum, on contribue à ne plus minimiser ce que vivent les mères. On met en relief leur vécu, leur travail, leur place. Et cela participe à la valorisation de la place de la femme en général, dans la société.